olivier godechot

Godechot Olivier, Horton Joanne, Millo Yuval, 2022, « Executive Pay: Board Reciprocity Counts  », European Journal of Sociology, vol. 63, n°2, p. 165-211.

    Abstract


    We study the influence of the corporate board network on executive pay for 3,395 US firms between 1990 and 2015. We identify three elementary structures through which the interlocking network reflects forms of inter-group reciprocity across firms: restricted exchange, when two executives sit on each other’s respective boards; delayed exchange, when y sits on the board of x after the end of x’s mandate on the board of y; and generalized exchange, when x sits on the board of y, who sits on the board of z, who sits on the board of x. These ties, which are overrepresented, are related to higher executive pay, but are not related to firm performance, which we interpret as a form of rent extraction. We use the Sarbanes-Oxley Act (2002) as a natural experiment to confirm our results. The impact on pay disappears after 2004, once these types of exchanges are constrained.


     



    Résumé




    Nous étudions l’influence du réseau de relations entre les conseils d’administration sur la rémunération des dirigeants au sein de 3 395 entreprises américaines entre 1990 et 2015. Nous identifions trois structures élémentaires à travers lesquelles le réseau interentreprises capture des formes de réciprocité intergroupe : l’échange restreint, lorsque deux dirigeants siègent dans les conseils d’administration respectifs l’un de l’autre ; l’échange différé, lorsque y siège au conseil d’administration de x après la fin du mandat de x au conseil d’administration de y ; et l’échange généralisé, lorsque x siège au conseil d’administration de y, qui siège au conseil d’administration de z, qui siège au conseil d’administration de x. Ces liens, qui sont surreprésentés, sont associés à une rémunération plus élevée des dirigeants impliqués dans de tels échanges, mais ne sont pas liés à la performance de l’entreprise. Nous pouvons dès lors interpréter ce phénomène comme une forme d’extraction de rente. Nous utilisons la loi Sarbanes-Oxley (2002) comme expérience naturelle pour confirmer nos résultats. L’impact de ces échanges sur les rémunérations disparaît après 2004, une fois que ces derniers sont restreints.







    Zusammenfassung




    Wir untersuchen, welchen Einfluss die Netzwerke von Unternehmensvorständen zwischen 1990 und 2015 auf die Führungsgehälter von insgesamt 3.395 US-Unternehmen ausgeübt haben. Drei elementare Strukturen spiegeln die Formen des Interlocking-Netzwerks mit gruppenübergreifender Reziprozität wider: eingeschränkter Austausch, wenn zwei Führungskräfte im jeweiligen Vorstand des anderen sitzen; verzögerter Austausch, wenn Y im Vorstand von X sitzt, nachdem X sein Mandat im Vorstand von Y beendet hat; und verallgemeinerter Austausch, wenn X im Vorstand von Y sitzt, der im Vorstand von Z sitzt, der im Vorstand von X sitzt. Diese überrepräsentierten Verbindungen stehen im Zusammenhang mit höheren Führungsgehältern, aber nicht mit der Wirtschaftskraft des Unternehmens, was wir als eine Form der Rentenextraktion interpretieren. Wir verwenden den Sarbanes-Oxley Act (2002) als natürliches Experiment, um unsere Ergebnisse zu bestätigen. Seit 2004, als diese Austauschsformen eingeschränkt wurden, ist deren Auswirkung auf die Gehälter verschwunden.





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