olivier godechot

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Joël  @  (2008-11-27 09:31:42)
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Je découvre aussi ces posts sur R. A mon avis, il est presque de salut public de proposer une initiation pas trop rebutante à R pour des étudiants et/ou chercheurs en sciences sociales. Merci Olivier !


Olivier GODECHOT  @  (2008-10-31 15:21:39)
[Commentant cette page : hoparticle.php?id_art=477]

Tout à fait exact. J'ai recopié tel quel l'article du monde pour la citation de mes propos. Mais je n'ai pas corrigé les erreurs.


un lecteur (2008-10-31 15:11:35)
[Commentant cette page : hoparticle.php?id_art=477]

Il s'agit de nicole et non nadine El-Karoui


Mathieu  @  (2008-10-10 21:08:47)
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Cher Ogo bonjour, Alors, la fin des marches ? Des propositions d'un chercheur connaissant la question ? Quelles sont les alternatives ? As-tu un point de vue sur la crise actuelle ? Enfin, a quand le Pdf en ligne pour ton dernier article sur les bonus et la prise de risque ? Merci de nous eclairer, Mathieu


Niall  @  (2008-09-01 13:49:15)
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Je partage un point de vue d??Olivier Godichot : un des coûts du localisme est très certainement la médiocrité relative des nommés à la suite des campagnes de nomination, sans parler de l??injustice de la nomination de candidats médiocres au détriment de candidats mieux qualifiés. En revanche, je ne pense pas que cela soit utile d??empêcher des candidats formés dans des endroits d??excellence d??y être nommés. Ce serait, en revanche, une bonne chose que les candidats refusés au profit de candidats locaux moins performants puissent réclamer justice : ayant travaillé dans un comité de recrutement d??enseignants-chercheurs dans un contexte britannique, j??ai été impressionné par le peu d??avantages que l??on pouvait tirer à être « pistonné » ; je crois qu??il y a une véritable différence culturelle, mais en plus un recrutement biaisé était susceptible de provoquer des litiges, davantage acceptés dans le monde anglo-saxon. Une meilleure garantie d??équité dans le système français serait la transparence de décisions (publication des noms des candidats et des dossiers) et la mise en place d??un système de recours (sans que cela soit nécessaire de recourir à la justice), ce qui est supposé, selon l??appréciation de bien de collègues, avoir des coûts professionnels démesurés, voire induire à un boycott). Pour ce qui concerne la nomination par des commissions de spécialistes, au passé elle a été invalidée par un président d??une université, donc le pouvoir du Président avait déjà été considérable. Le passage devant les CNUs pour la qualification ne me semble pas une mesure efficace contre le localisme, mais une instance qui garantit au contraire une préférence nationale à des candidatures potentielles plus fortes provenant de l??étranger. L??élimination des contraintes artificielles (telles que la « qualification », etc.), accompagnée par la mise en place d??instances auxquelles pourrait recourir un candidat qualifié subissant une discrimination (car non local, ou étranger, ou membre d??une quelconque minorité, etc.), serait une meilleure manière d??ouvrir le système, plutôt que de le fermer encore davantage par des contraintes qui n??ont pas beaucoup de sens.


Olivier Godechot  @  (2008-05-28 12:10:58)
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@baptiste : Si ma propre trajectoire confirme, selon vous, le localisme, plus qu'elle ne l'infirme.... c'est plutôt un gage de validité sociologique de l'étude. ;-)


Baptiste  @  (2008-05-28 11:59:23)
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3 remarques sur votre fameuse "étude" (j'enlèverai les guillemets lorsqu'elle sera publiée dans un journal avec comité de lecture): 1) l'hypothèse que les doctrorants candidatent à tous les postes offerts est absurde, et crée non seulement des biais quantitatifs, mais fait même apparaître des effets purement artificiels. Notamment, je soupçonne que le doublement apparent du localisme entre les années 60 et les années 80 est en grande partie un artéfact du doublement du nombre d'établissements. 2) vous semblez compter pour rien les attaches notamment sentimentales qu'un "jeune" scientifique d'une trentaine d'années peut avoir avec sa région. Dois-je y voir le fanatisme d'un idéologue, ou plus simplement l'ignorance d'un parisien, qui peut "changer d'université" en 1/4 d'heure de métro? En province, entre deux universités de bon niveau, il y plutôt 5 heures de train. 3) Olivier Godechot, ancien élève de l'ENS, et actuellement affecté sur le campus Paris-Jourdan, c'est une mobilité qui ne dépasse pas 50 mètres (autant que je me rapelle la disposition des bâtiments). Je tiens à m'excuser de l'attaque ad hominem, qui n'est pas trop dans mes habitudes, mais mener une campagne politico-médiatique pour imposer aux plus jeunes des contraintes auquelles on ne s'est pas soumis soi-même, je trouve ça abject. Si vous êtes autre chose qu'un hypocrite, vous devriez: - démissionner immédiatement - obtenir un poste en province, et si possible pas sur une ligne TGV - réellement aller y vivre (vous avez une compagne à Paris, oh, dommage...)


alain resou  @  (2008-05-28 08:57:44)
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pourquoi ne pas faire aussi une enquête sur les promotions, surtout les sections dont le CNU est dominé par des club, des lobby qui fonctionneent comme des mafia; je connais mieux la section 61 avec le club EEA et la section 27 avec le club SPECIF, qces clubs prétendent avancer la promotion de la discipline que des machines electorales au CNU et faire passer leurs membres; aucun chercgeur/professeur brillant ne fugure au CNU et même dans leurs clubs. ceux des grandes ecoles ne sont pas les bienvenus ou forcés à quitter


MONTEBELLO Fabrice  @  (2008-05-12 16:47:50)
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Bonjour je me permets d'apporter cette modeste contribution à votre étude académique, un "essai d'évaluation du localisme dans le monde académique". Cet article a suscité un débat au sein de certains chercheurs de mon laboratoire d'appartenance (2L2S, laboratoire Lorrain de Sciences Sociales, U. de Metz et de nancy 2). Je l'ai lu très rapidement et j'ai réagi tout aussi rapidement. Bien que membre de ce laboratoire de sociologues, je suis historien de formation, spécialisé dans l'histoire du cinéma et je vous remercie par avance de votre indulgence quant à certaines affirmations qui pourront vous paraître naïves. Votre article a fait l'objet de discussions au sein de notre petite communauté et c'est certainement la preuve de sa qualité. Je ne partage pas ce que je crois être certains présupposés qui biaisent selon moi les résultats de l'enquête et qui sous la plume de certains journalistes peuvent avoir des effets directement politiques (pour le dire vite "pro-sarkosystes") que personnellement je déplore. Voici la réponse spontanée que j'ai envoyée à l'ensemble de mes collègues. Je la restitue telle quelle. je vous remercie pour votre attention, cordialement, Fabrice Montebello (U. de Metz) : "Ce qui est surtout intéressant c'est le fait que les auteurs ont décidé de qualifier les pratiques de "favoritisme" (qu'ils essaient d'objectiver quantitativement) à partir de l'usage systématique - à commencer par le titre - de "localisme". Bien qu'ils précisent que le "local" ne renvoie pas forcément à un ancrage territorial mais également à des espaces sociaux (des réseaux, des disciplines, certaines universités ou grandes écoles), ils ont du mal à faire disparaître l'impensé de leur pensée et ce que n'importe quel enseignant- chercheur associe spontanément dans cette situation et à partir de sa propre expérience à la tension Paris (??universel?) province (??local?). Si bien que cet article de bonne tenue demeure traversé, malgré tout, par des "a priori". Celui de la page 5 vaut son pesant de cacahuètes : "un même taux de recrutement de locaux ne saurait non plus être interprété de la même façon dans une université d??élite et dans une université de second rang. Dans une période où le nombre de candidats produits est très supérieur au nombre de postes offerts, il pourrait découler plutôt de la qualité des candidats dans la première et d??une forme de faveur dans la seconde". Conclusion : La "qualité" pour l"'élite", la recommandation maffieuse pour les ploucs de province. Il faudra qu'on m'explique par quel miracle social, l'élite serait préservée de toute forme de "favoritisme". Si il existe des universités d'élite et des universités de second rang, alors le recrutement du local de "second rang" est forcément adapté à une qualité de "second rang". En ce cas, où se trouve le favoritisme ? Comme pour la qualité artistique, une analyse, en termes de qualité, qui fait fi de la situation a toute les chances de taper à côté de la plaque et de ne retenir des enjeux de pouvoir et de réseaux, précisément, que des enjeux de pouvoir et de réseaux. Quand bien même, et en acceptant de demeurer dans ce registre, on peut tout aussi bien pointer des formes de localisme parisien complètement institutionnalisées, comme les modes de recrutement des grandes écoles détournées de leur fonction initiale (recruter à l'ENS pour le secondaire les meilleurs enseignants qui atterrissent pour la majorité d'entre eux dans le supérieur, recruté à l'ENA le personnel administratif qui atterrit dans les entreprises privées ou qui sert à alimenter le personnel politique, etc,...). En ce cas, et si nous prenons au sérieux l'évaluation d'une institution aussi peu "révolutionnaire" ou "bourdieusienne" que le Sénat se lamentant dans un rapport récent de la chute considérable en 20 ans de la proportion de fils d'ouvriers au sein des grandes écoles (de 30% à 8%), alors la tension Paris-province dénoncée implicitement dans cet article (et dans un seul sens), illustre les logiques de concurrence impitoyable au sein des petites-bourgeoises intellectuelles et des classes moyennes avec les quelques "fils du peuple" en outsiders et/ou alibis traditionnels de la méritocratie républicaine. C'est une autre expérience amère que les privilégiés que nous sommes avons affaire, celle de la sélection de candidats toujours plus nombreux et toujours plus brillants pour des postes de plus en plus rares et de moins en moins protégés. La logique systématique de l??évaluation et de l??auto-évaluation des enseignants et des enseignements telle qu??elle est portée actuellement par l??air du temps illustre les formes de réorganisation du marché académique. La province ayant réussi a inventé des formes de contre-pouvoir ??institutionnelles? tout aussi redoutable que les logiques de reproduction sociale parisienne, la ??qualité? du chercheur est en passe de devenir, la justification, en dernière instance, de sa compétence. Une telle adéquation avec le ??bon sens? (y compris avec celui de cet abruti de Sarkosy) devrait nous satisfaire, à condition encore une fois de ne pas réduire l??objectivation ??favoritiste? au seul ??localisme? de province. Amitiés, Fabrice."


OgO (2008-05-06 22:32:54)
[Commentant cette page : hoparticle.php?id_art=505]

@Ullmo Merci pour votre commentaire. Très instructif. Je me doutais bien que les choses ont commencé à bouger en mathématiques depuis 5/6 ans mais pour l'instant je n'ai pas les données pour le mesurer. Le système de surveillance des concours que vous avez mis en place y contribue. Pour votre suggestion... je n'ai pas vraiment de données pour le mesurer complètement. Les indicateurs de publication sont partiels pour évaluer les compétences requises pour le poste de MCF, longs et coûteux à collecter et différents selon les disciplines (importance ou non des livres... etc.). Ce serait bien sûr instructif. Cela dit, je regarde tout simplement la relation entre localisme et succès à l'exportation... Et la relation est conforme à ce qu'on attend. Les départements les plus localistes sont ceux qui ont le plus de difficulté à l'exportation. Ou plus exactement, c'est peut-être parce qu'ils ne peuvent pas exporter leurs docteurs qu'ils deviennent localistes.... OGo


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